La fortune, tremplin d’un bon départ dans la vie

Par La rédaction | 9 décembre 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Jeune femme portant des verres fumés et tenant des billets de banque.
Photo : Dean Drobot / 123RF

Les Canadiens fortunés transmettent leur patrimoine à leurs enfants particulièrement lorsque ceux-ci font face à leurs premières dépenses importantes, indique le dernier rapport sur les Canadiens fortunés et la transmission de patrimoine, réalisé par IG Gestion privée de patrimoine.

De leur vivant, les transferts d’argent des Canadiens fortunés visent principalement :

  • à soutenir un enfant dans ses études (86 %),
  • à acquérir une première maison (72 %),
  • à acheter une automobile (52 %)
  • et à faire face aux dépenses liées à leur mode de vie (51 %).

Les autres motifs de dons sont le démarrage d’une entreprise (30 %), l’achat de la prochaine maison (24 %) et l’acquisition d’une résidence secondaire (10 %).

Par leurs dons de leur vivant, les trois quarts des Canadiens fortunés (77 %) souhaitent ainsi aider leurs enfants à prendre de l’avance dans leurs plans de vie.

Pour aider leurs enfants, près de la moitié des Canadiens fortunés (46 %) ont payé la totalité des études de leurs enfants, ou prévoient de le faire. En moyenne, l’aide parentale s’élève à 45 % du coût des dépenses pour suivre un programme d’études de quatre années, soit un montant moyen de 35 662 $.

Quand leur enfant fait l’acquisition d’une première maison, les Canadiens fortunés contribuent en moyenne à hauteur de 25 % du prix d’achat total, soit un montant moyen de 145 000$.

Une portion relativement importante de Canadiens fortunés (30 %) est prête à fournir du capital si leur enfant démarre une entreprise. Un sur quatre (26 %) est prêt à financer au moins la moitié des dépenses de démarrage. Les parents qui n’ont jamais été propriétaires d’entreprise sont aussi enclins que les autres à aider leur enfant dans le lancement d’une entreprise.

Malgré ces dons importants, les Canadiens fortunés ne les prévoient généralement pas dans leur plan financier familial. Cela peut s’expliquer par le fait que les parents ne connaissent pas à l’avance le montant d’argent qui sera nécessaire à leurs enfants ni s’ils peuvent verser cette somme sans mettre en péril leur propre situation financière.

Au moment d’établir leur plan financier familial, 42 % des personnes sondées n’ont fait aucune estimation préalable de la taille du don pour l’achat d’une première maison. Ce pourcentage passe à 65 % lorsque le don vise un investissement dans une nouvelle entreprise familiale.

En 2020, on compte 913 000 ménages canadiens fortunés, qui détiennent 4 200 milliards de dollars, précise le rapport d’Investor Economics.

La rédaction