Accueil Breadcrumb caret Nouvelles Breadcrumb caret Industrie Breadcrumb caret Retraite La moitié des baby-boomers ratent leur objectif d’épargne Et le Québec est la province où la population a le moins tendance à consulter un conseiller, selon un récent sondage. Par Dominique Lamy | 21 août 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023 4 minutes de lecture Les quinquagénaires du Canada prévoient prendre leur retraite en moyenne à 63 ans et continuer de travailler pour combler l’épargne insuffisante accumulée, selon un nouveau sondage de la Banque CIBC, qui révèle aussi que près de la moitié (45 %) des baby-boomers âgés de 50 à 59 ans ont épargné moins de 100 000 $ en vue de leur retraite. En fait, 53 % des participants déclarent qu’ils continueront de travailler à l’âge de la retraite, tandis que le travail à temps partiel semble être l’option privilégiée pour 37 % d’entre eux. Même si plus de 61 % reconnaissent ne pas avoir épargné le pécule qu’ils espéraient détenir au moment d’atteindre la cinquantaine, 29 % des baby-boomers concernés ne sont pas encore certains de travailler encore à la retraite. Seuls 14 % des sondés ont déclaré qu’ils cesseraient de travailler définitivement une fois à la retraite. Le sondage confirme donc que les Canadiens quinquagénaires n’ont pas l’intention de conserver leur travail actuel lorsqu’ils seront à la retraite, mais qu’ils cherchent plutôt à trouver un équilibre entre rester actif, gagner un revenu et s’accorder du temps libre. Même si le revenu de travail pendant la retraite peut rehausser leurs plans d’épargne, seulement 33 % admettent qu’ils le feraient uniquement pour gagner de l’argent, alors que 67 % considèrent le travail comme un moyen de rester socialement actifs et de faire partie de la population active d’une manière quelconque. Le portrait au Québec Au Québec, les baby-boomers envisagent de prendre leur retraite en moyenne à 62 ans, et seuls 47 % des répondants ont affirmé avoir l’intention de travailler lors de cette période. Des chiffres étonnants, sachant que seulement 3 % des répondants québécois ont dit avoir épargné plus de 500 000 dollars et alors que 15 % confirment avoir mis de côté moins de 10 000 dollars. Autre donnée saillante : le Québec est la province où les gens ont le moins tendance à consulter un conseiller financier (voir tableau Pourcentage de Canadiens qui ont consulté un conseiller, par région). L’importance d’une saine planification financière Seulement 49 % des Canadiens dans la cinquantaine ont rencontré un conseiller en sécurité financière l’an dernier, mais ceux qui l’ont fait sont plus optimistes quant à leur situation financière. « À certains égards, la planification de la retraite peut être plus complexe lorsque vous utilisez plusieurs sources de revenu et que vous essayez de faire durer votre épargne. Un entretien avec un conseiller peut vous aider à voir clairement comment tous ces éléments peuvent fonctionner ensemble », souligne Sylvain Vinet, premier vice-président CIBC, est du Canada. Le sondage rappelle d’ailleurs que la fin de la cinquantaine et le début de la soixantaine peuvent être des années fastes pour accumuler des épargnes, surtout si les rentrées de fonds s’améliorent, une fois les dettes – notamment le prêt hypothécaire – remboursées. Ceux qui envisagent de continuer de travailler pendant la retraite pourraient se permettre de ne pas toucher à leur épargne pendant de nombreuses années, en utilisant leur revenu d’emploi pour remplacer ce qu’ils auraient normalement puisé dans leur épargne-retraite. « Même s’ils n’ont pas épargné autant qu’ils l’espéraient, les années qui précèdent immédiatement la retraite peuvent être les meilleures pour accroître l’épargne et mettre de l’argent de côté pour l’avenir. L’épargnant doit profiter de l’occasion d’accumuler l’épargne dans la mesure du possible même s’il a l’intention de cesser de travailler à temps plein d’ici quelques années seulement », explique M. Vinet. Dans une optique de saine planification, la Banque CIBC suggère donc aux baby-boomers de rencontrer un conseiller, de continuer à accumuler de l’épargne, de bien comprendre leur situation fiscale respective et d’envisager, par exemple, l’effet qu’aurait un problème de santé sur leur capacité à travailler aussi longtemps qu’espéré. Âge moyen auquel les Canadiens qui sont maintenant dans la cinquantaine envisagent de prendre leur retraite, par région : Moyenne nationale – 63 ans Colombie-Britannique 64 ans Alberta 64 ans Manitoba et Saskatchewan 62 ans Ontario 63 ans Québec 62 ans Canada atlantique 62 ans Pourcentage de Canadiens qui ont déclaré avoir l’intention de travailler pendant la retraite, par région : Moyenne nationale 53 % Colombie-Britannique 49 % Alberta 57 % Manitoba et Saskatchewan 59 % Ontario 55 % Québec 47 % Canada atlantique 54 % Montant que les Canadiens qui sont dans la cinquantaine ont épargné en vue de leur retraite, par région : Moins de 10 000 $ 10 000 $ – 49 999 $ 50 000 $ – 99 999 $ 100 000 $ – 199 999 $ 200 000 $ – 499 999 $ 500 000 $ – 999 999 $ Plus de 1 000 000 $ Nat. 15 % 15 % 15 % 13 % 17 % 6 % 2 % ATL 7 % 26 % 15 % 12 % 14 % 5 % 1 % QC 15 % 21 % 19 % 12 % 15 % 2 % 1 % ON 16 % 13 % 17 % 15 % 12 % 9 % 1 % MB/SK 16 % 10 % 12 % 19 % 30 % 1 % 3 % AB 8 % 11 % 8 % 11 % 26 % 10 % 4 % CB 20 % 12 % 10 % 11 % 20 % 6 % 5 % Pourcentage de Canadiens qui ont consulté un conseiller, par région : Moyenne nationale 49 % Colombie-Britannique 56 % Alberta 48 % Manitoba et Saskatchewan 55 % Ontario 47 % Québec 45 % Canada atlantique 49 % Ces résultats sont fondés sur un sondage de Léger Marketing pour le compte de la Banque CIBC . Les données ont été recueillies dans toutes les provinces du Canada entre le 5 et le 8 juillet 2012 auprès d’un échantillon de 805 Canadiens en préretraite âgés de 50 à 59 ans. La marge d’erreur d’un échantillon probabiliste de 805 répondants est de +/- 3,45 %, 19 fois sur 20. Dominique Lamy Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo