Le 5G, une poule aux œufs d’or?

Par Soumis par CIBC | 11 octobre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Teoh Chin Leong / 123RF

Les principaux telcos et cablos canadiens sont en excellente position pour profiter de la manne qu’apportera le 5G, croit Craig Jerusalim, gestionnaire de portefeuille à Gestion d’actifs CIBC.

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« Jusqu’ici somnolentes, les entreprises de télécommunications vont connaître une renaissance avec le 5G. Cette nouvelle technologie sans fil va livrer des services rapidement avec une large bande passante, ce qui s’apparente à remplacer la 401 par une autoroute à 12 voies rien qu’avec des Lamborghinis, et une faible latence, ce qui signifie qu’il n’y aurait pas d’accident ni d’interruption », dit Craig Jerusalim dans un souci de vulgarisation.

Plus rapide, plus large et moins interrompu, le 5G permettra à d’offrir aux consommateurs et entreprises des innovations que nous n’imaginons pas encore, dit l’expert. Il cite notamment des champs prometteurs comme l’Internet des objets, la communication entre machines, et les véhicules autonomes. Selon lui, le 5G donnera le champ libre au big data, à l’intelligence artificielle, à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée, toutes des technologies très gourmandes en connectivité.

« Pour tirer le plein potentiel du 5G, les telcos et cablos devront dépenser des milliards de dollars, d’autant plus que les antennes ne couvriront pas un rayon aussi grand qu’avec le 4G et ne pourront pas traverser les murs », dit Craig Jerusalim.

De fait, le 5G fait appel à dix fois plus d’antennes, nommées « petites cellules », que son ancêtre le 4G. D’où les importants investissements à prévoir, de même que des ententes de partage de réseau pour faire fonctionner pleinement le 5G.

« Le 5G va brouiller les différences entre les connextions filaires et sans fil, et les consommateurs vont réclamer une connectivité élevée partout en tout temps. Ceux qui ne peuvent pas répondre à ce besoin seront désavantagés. En revanche, ceux qui ont la capacité de le faire pourront facturer davantage, et les consommateurs seront prêts à payer la différence », croit Craig Jerusalim.

Les « gagnants » du 5G risquent donc fort d’être les mêmes que pour le 4G et le 3G avant lui : les principaux telcos et câblos canadiens.

« Tous sont bien positionnés pour investir dans le 5G. Telus notamment a beaucoup de liquidités, d’excellents états financiers, et a déjà commencé à investir dans les petites cellules, ce qui va lui apporter un succès continu à long terne. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.

Soumis par CIBC