Le CELI, cet éternel incompris

Par Ronald McKenzie | 9 novembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Ne vous étonnez pas si vos clients connaissent peu le mode de fonctionnement d’un CELI. Un sondage de BMO Banque de Montréal réalisé en octobre dernier révèle que plus du tiers des Canadiens (37 %) n’ont aucune idée du type de produits de placement qu’on peut investir dans un compte d’épargne libre d’impôt.

À peine 20 % et 26 % des personnes interrogées savaient que les fonds communs et les CPG, respectivement, y sont admissibles. Moins de la moitié des participants (45 %) pensent que l’argent comptant est une option de placement admissible dans un CELI.

Vous avez donc encore du pain sur la planche en matière d’éducation en matière de finances personnelles.

De ce sondage ressort une bonne nouvelle : plus du tiers des Canadiens possèdent un CELI, et près de 70 % des personnes sondées estiment que le CELI est un bon outil de placement et d’épargne. « Si le taux d’adoption du CELI est plutôt bon, nous observons certains doutes et une certaine confusion chez les Canadiens quant à la façon de tirer profit au maximum d’un CELI », a commenté BMO Banque de Montréal.

Près des deux tiers des participants (64 %) ont indiqué qu’ils ouvriraient un CELI s’ils savaient que les avantages comprennent un accès aux fonds à l’abri de l’impôt, un taux d’intérêt concurrentiel sur l’argent comptant qui se trouve dans le compte sans être investi, et l’absence de frais sur les cotisations et les retraits.

Le sondage a également démontré que :

– Chez ceux qui ne possèdent pas de CELI, 40 % attribuent cette situation au fait qu’ils n’ont pas assez d’argent à y investir.

– Les hommes connaissent mieux le CELI (67 %) que les femmes (55 %).

BMO Banque de Montréal tient à rappeler trois notions de base relatives au CELI. Ainsi :

– Les Canadiens âgés de 18 ans et plus peuvent investir jusqu’à 5 000 $ par année dans un CELI. Les droits de cotisation des années précédentes qui sont inutilisés peuvent être ajoutés aux droits de cotisation de l’année en cours. De plus, les retraits peuvent être réinvestis l’année suivante, sans que cela n’affecte les limites de cotisation annuelle.

– Un CELI peut comprendre les mêmes produits de placement qu’un REER : argent comptant, fonds communs, actions, CPG et obligations.

– Les cotisations à un CELI ne sont pas déductibles d’impôt, mais les retraits du compte et les intérêts obtenus ne sont pas imposables.

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Ronald McKenzie