Le Collège des investisseurs prône de meilleures pratiques fiduciaires

18 juin 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Des professionnels siégeant à plus de 25 comités de retraite et de fondations viennent de lancer le Collège des investisseurs, dont la mission est de défendre les intérêts des caisses de retraite, des fondations canadiennes et des investisseurs en général.

En effet, les sept membres du Collège des investisseurs croient que l’amélioration des pratiques fiduciaires des gestionnaires peut avoir un effet direct sur le rendement des actifs.

Les membres du Collège des investisseurs gouverneront le programme FidRisk qui vise à évaluer les pratiques fiduciaires des sociétés de gestion sur une base annuelle. «Toutes les études confirment que la performance passée ne peut garantir la performance future. Que reste-t-il donc aux investisseurs pour repérer et choisir les meilleurs gestionnaires ? Rien, en dehors de l’analyse de leurs pratiques. La diligence de pratiques, plus que le talent, peut faire en effet toute la différence dans la performance d’un portefeuille», dit Robert Pouliot, coordonnateur du programme FidRisk et associé principal chez Rating Capital Partners SA.

FidRisk consiste en une série d’initiatives visant à familiariser l’univers des caisses de retraite et des fondations aux dernières tendances et pratiques fiduciaires en gestion de portefeuille. Ces initiatives comprennent l’évaluation annuelle des sociétés de gestion par catégorie d’actifs et la tenue régulière d’un forum portant sur les risques fiduciaires. Les deux premiers forums ont porté sur la crise des PCAA et les nouvelles règles en matière de transactions de valeurs mobilières.

Le Collège des investisseurs ne cherche pas à réinventer la roue. Il veut reproduire ce que font depuis 20 ans les caisses de retraite américaines, canadiennes et européennes pour stimuler une meilleure gouvernance des sociétés inscrites en bourse et améliorer leur performance. «La seule différence est que nous nous adressons aux gestionnaires qui ont la responsabilité de nos contributions, plutôt qu’aux sociétés dans lesquelles nous investissons. Voilà pourquoi la participation des gestionnaires au programme est déterminante», a indiqué Reynald N. Harpin, porte-parole du Collège des investisseurs.

Outre Reynald N. Harpin, sont membres du Collège des investisseurs Jacques R. Gagné (SAAQ), Richard Neault (Bombardier), Jean-Jacques Pelletier (RREGOP), Gilles Proulx (SCHL), Michel Toupin (Université Laval) et Larry Bathurst, président sortant du RICIFQ.