Le mandat de protection encore sous-utilisé

Par La rédaction | 7 novembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Seul un peu plus du tiers des Canadiens (35 %) possèdent un mandat de protection, selon un sondage mené récemment par Ipsos pour RBC Trust Royal, cité par Les Affaires. Un pourcentage assez faible de la population sachant que ces derniers permettent de se protéger.

Pour rappel, le mandat de protection permet de nommer une personne qui pourrait traiter de nos affaires si nous devenons inaptes. Cette dernière pourra ainsi s’occuper des factures, des placements gérés, des impôts, etc. Le mandat de protection permet de s’assurer que cette personne est celle que l’on a choisie et surtout, qu’elle est quelqu’un de confiance.

Il est même recommandé de nommer deux mandataires afin que l’un puisse remplacer l’autre en cas de problème ou que chacun s’occupe de tâches bien précises, par exemple un pourrait s’occuper de tout ce qui toucher à votre bien-être et votre santé et l’autre, à tout ce qui concerne vos finances personnelles.

Ce mandat n’est activé que lorsque la personne devient inapte et prend fin au décès de celle-ci, ainsi il n’y a aucune conséquence à en faire un rapidement.

Malgré l’importance d’un tel document, 25 % des Canadiens estiment que ne pas en avoir n’a aucune conséquence. Un répondant sur cinq (19 %) estime ainsi que leurs finances ne sont pas assez complexes pour que cela en vaille la peine, 16 % disent être trop jeunes pour faire un tel document et 15 % parlent de leur bonne santé pour expliquer leurs réticences.

Mais même s’il est vrai que le besoin d’un mandataire surgit au moment où l’on a des problèmes de santé, il est important de préparer ce document lorsque l’on en est encore capable. Il est difficile de prévoir quand on aura besoin de celui-ci précisément.

Évidemment, il est possible qu’un tel mandat ne serve jamais, mais mieux vaut prévenir que guérir!