Le pire est dans le rétroviseur

2 avril 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Rétroviseur de voiture.
Photo : Sergiy Serdyuk / 123RF

Le reste de 2019 s’annonce plutôt positif pour l’économie américaine, avec des titres échangés à bons prix, entrevoit Chris Ibach, gestionnaire des portefeuilles mondiaux pour Principal Global Equities.

Cliquez ici pour entendre l’entrevue complète en baladodiffusion sur Gestionnaires en direct, de la CIBC

« La reprise que nous avons vue depuis le début de l’année semble devoir se poursuivre un bon moment. La liquidation vigoureuse de la fin 2018 était due à de nombreux facteurs comme les hausses de taux, les inquiétudes entourant le Brexit, le ralentissement chinois, les élections de mi-mandat, et une attitude très optimiste de la part de la Fed. Les gens commençaient à craindre une récession. Pour notre part, nous pensions que les profits des entreprises n’allaient pas être affectés à terme. Et de fait, la fin d’année n’a pas été un désastre total », dit Chris Ibach.

Si la croissance américaine a ralenti, elle demeure positive, rappelle l’expert. Rien n’indique que l’inflation pourrait poindre son nez, et les hausses de salaires sont restées raisonnables. Tout pour croire que les profits des entreprises vont continuer de croître. Et la liquidation de fin d’année aura permis de ramener les prix des titres à des niveaux « beaucoup plus intéressants » qu’il y a juste neuf mois, dit Chris Ibach.

« À moins d’événements exogènes, et pourvu que la Fed conserve sa position prudente, le reste de l’année devrait être positif pour les marchés américains », analyse-t-il.

Selon lui, les inquiétudes qui rongeaient les investisseurs voilà tout juste quelques mois sont derrière nous à présent.

« La Chine stimule son économie, ce qui est l’élément le plus positif selon nous dans la situation actuelle. Quant au Brexit, qui pourrait avoir des implications pour la croissance américaine, il semble que les choses s’annoncent moins sévères que certains le pensent. L’élection de mi-mandat est passée, et nous avons maintenant un congrès stable. L’économie en général se porte bien », dit Chris Ibach.

Il faut par contre reconnaître les grandes tendances sectorielles qui se dessinent, insiste-t-il.

« Il est important d’ignorer les grands gagnants du passé, GE par exemple, et de considérer les nouvelles entreprises qui propulsent l’économie, comme Facebook, Apple ou Amazon. Elles vont continuer de changer le monde de nombreuses façons, et d’influencer les marchés de façpn positive. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.