Les actions de la Bourse de Montréal seront négociables à compter du 27 mars 2007

26 mars 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(26-03-2007)Journée active à la Bourse de Montréal vendredi dernier.

D’abord, l’entreprise sise au square Victoria a confirmé que ses actions ordinaires, inscrites à la cote de la Bourse de Toronto sous le symbole MXX, commenceront à être échangées le mardi 27 mars 2007. À cet effet, la Bourse de Montréal a déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers et des autres autorités canadiennes en valeurs mobilières un prospectus définitif sans placement se rapportant à l’inscription de près de 31 millions d’actions ordinaires en circulation.

Une fois que ses actions seront sur le marché, la Bourse de Montréal pourra en racheter jusqu’à un maximum de 2,4 millions. Cela représente 10 % des actions détenues dans le public, ou approximativement 7,8 % des 31 millions d’actions ordinaires en circulation au 23 mars 2007. La Bourse de Montréal a jusqu’au 22 mars 2008 pour s’exécuter. Ces rachats, effectués à des fins d’annulation, s’effectueront au prix du marché. « La Bourse estime que le rachat de ses actions ordinaires représente un investissement judicieux de ses fonds et est dans le meilleur intérêt de la société et de ses actionnaires », a indiqué l’institution.

Ensuite, la Bourse de Montréal a annoncé la conclusion de son partenariat avec NYMEX pour la création de CAREX, le marché canadien des ressources. Basé à Montréal, mais ayant sa principale place d’affaires à Calgary, CAREX est une société par actions qui offrira des services de négociation et de compensation sur instruments dérivés, de gré à gré et en bourse, visant des contrats ayant un règlement physique ou en espèces sur l’énergie(dont le gaz naturel, le pétrole brut lourd et l’électricité), les métaux et les marchandises canadiens. CAREX devrait être opérationnelle d’ici les prochains mois.

Le partenariat a été rendu officiel par la vente à NYMEX de plus de 3 millions d’actions ordinaires de la Bourse de Montréal, représentant 10 % de son capital-actions en circulation. Cet échange s’est fait dans le cadre d’une transaction privée.

Pour finir, la Bourse de Montréal a commenté une manchette selon laquelle le ministre canadien de l’Environnement, John Baird, aurait refusé d’accorder aux entreprises canadiennes le droit de négocier des crédits d’émissions sur une Bourse du carbone internationale.

« Le ministre ne remet pas en cause le plan canadien. Sa position, qui est déjà connue, ne vise que la négociation internationale des droits d’émission », a dit à Conseiller.ca Léon Bitton, vice-président, recherche et développement, à la Bourse de Montréal.

« La Bourse de Montréal est encouragée par l’évolution de ce dossier à Ottawa. Dans environ deux semaines, le gouvernement devrait annoncer des cibles réglementées pour les Canadiens et la mise en place d’un marché domestique au pays », a indiqué Léon Bitton.

Pour lui, l’important est de lancer le marché climatique au pays. « Après, nous pourrons entamer des discussions pour savoir si nous acceptons ou non des crédits internationaux. ».