Les banques canadiennes n’augurent rien de bon

14 mai 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
1 minutes de lecture

Les grandes banques canadiennes publieront des résultats décevants, les pires depuis des années, prévoit l’analyste Jason Bilodeau, de la firme TD Newcrest. Les bénéfices du 2e trimestre de 2008 seront affectés par la faiblesse des revenus en provenance des marchés des capitaux, la hausse des pertes sur prêts et l’inscription de nouvelles dévaluations d’actifs, a précisé le spécialiste dans une note à ses clients.

Selon ses prévisions, la Banque CIBC radiera entre 1,5 et 2,5 milliards de dollars d’actifs. Elle portera ainsi à 7 milliards de dollars son aventure dans les hypothèques à risque. La Banque Royale devrait inscrire des charges de 1 milliard de dollars, tandis que la Banque de Montréal et la Banque Scotia rapporteront des dévaluations de 200 millions de dollars chacune.

Jason Bilodeau croit que la volatilité boursière continuera à caractériser le marché, et ce, dans tous le secteur des titres financiers. Cependant, la contraction du cours des actions bancaires reflète les attentes prudentes des investisseurs, créant ainsi un bon potentiel de croissance.

Il anticipe un rendement total annualisé de 20 % pour l’ensemble du groupe. Les actions de la Banque Scotia et celles de la Banque Nationale figurent parmi ses recommandations d’achat.