Les Canadiens demeurent optimistes face à la retraite

14 mai 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Canadiens semblent bien préparés à vivre leur retraite et leurs vieux jours. Face à l’avenir, ils demeurent optimistes en ce qui concerne leur qualité de vie. Voilà l’une des conclusions tirées de la 4e étude mondiale sur la retraite réalisée par HSBC Assurances. Cette étude a été menée auprès de 21000 retraités et préretraités répartis dans 21 pays (1000 personnes par pays).

En ce qui a trait au Canada, HSBC note les points suivants:* Près du tiers des Canadiens actifs (encore au travail) et 28 % des retraités estiment que l’État devrait assurer une part importante des revenus de retraite. Cependant, moins du quart des préretraités et des retraités au pays ont confiance que les gouvernements auront les moyens de s’acquitter de cette tâche. Au niveau mondial, 31 % des participants ont indiqué que leurs gouvernements devraient les soutenir financièrement lorsqu’ils seront vieux.

* L’épargne personnelle obligatoire pour financer une retraite plus longue est une idée qui a reçu l’assentiment de 38 % des préretraités canadiens et de 27 % des retraités. Dans le monde, 34 % des participants ont favorisé cette avenue. Ce nombre atteint un sommet de 68 % en Allemagne.

* Quelque 28 % des Canadiens actifs et 35 % des Canadiens retraités croient que la solution au financement de la sécurité de la vieillesse consiste à travailler plus longtemps. Seize pour cent des Canadiens actifs et 12 % des Canadiens retraités pensent qu’il faut plutôt hausser les impôts. Un maigre 4 % ont choisi la réduction des pensions que verse l’État.

* La majorité des Canadiens sondés ont dit ne pas s’inquiéter de leur avenir financier. Quelque 48 % des préretraités d’ici ont manifesté des préoccupations à ce sujet, comparativement à 70 % dans le reste du monde. Toutefois, une proportion significative des Canadiens interrogés craignent, durant leurs vieux jours, de manquer d’argent, d’éprouver des problèmes de santé et d’être dépendants de leurs proches. Au Canada et aux États-Unis, les participants ont tendance à compter davantage sur eux-mêmes pour assurer leur avenir. Au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, plus les gens sont âgés, plus le rôle du gouvernement prend de l’importance.

Pour ce qui est de l’héritage à laisser à leurs enfants, les sondeurs de HSBC ont eu droit à une surprise. En effet, les trois quarts des Canadiens préfèrent léguer leur conception de la vie (sens de l’humour, engagement envers la collectivité, etc.) en lieu et place d’un patrimoine matériel.

«Ce désir de transmettre des valeurs humaines plutôt que de l’argent ou des biens est exprimé sur tous les continents, l’Eurasie, l’Afrique et les Amériques», souligne HSBC. Fait à noter, le taux de réponse a été assez semblable d’un pays à l’autre. Cela incite HSBC à rejeter l’hypothèse que les participants moins nantis, ayant peu de biens à léguer, aient choisi cette option. Au pays, environ le quart des participants préféreraient léguer des biens tangibles, comme une maison ou de l’argent. À l’échelle mondiale, cette proportion tombe à moins de 10 %.

En général, HSBC constate que toute une génération risque de connaître des problèmes à la retraite, par manque de planification. Un groupe important, constitué principalement de participants de l’Europe de l’Est, de l’Asie et de l’Amérique latine, «n’est pas du tout préparé pour la retraite et risque d’éprouver des difficultés une fois rendu à cette étape». Au contraire, les participants de l’Amérique du Nord et de l’Europe sont bien préparés pour la retraite. Moins de 55 % d’entre eux craignent de manquer de ressources une fois qu’ils auront quitté le marché du travail.

Pour consulter la 4e étude mondiale de HSBC Assurances sur l’avenir des retraites (en anglais), cliquez ici