Les commissions de suivi doivent diminuer, dit Bill Holland

9 novembre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les sociétés indépendantes de fonds communs doivent endiguer les frais qu’elles perçoivent auprès des consommateurs, sinon ces derniers se tourneront vers les fonds des grandes banques.

Voilà l’avertissement qu’a lancé Bill Holland, pdg de CI Financial Income Fund, au cours de la conférence qui a suivi la divulgation des résultats du 3e trimestre.

Bill Holland s’inquiète particulièrement de la montée des commissions de suivi. Chez CI, ces frais sont à la hausse, car les conseillers vendent un nombre croissant de fonds avec frais de souscription. Or, ce type des fonds prévoit des commissions de suivi plus élevées que celles qui accompagnent les fonds à frais de sortie dégressifs.

Il y a sept ans, rappelle-t-il, 90 % des ventes de CI étaient composées de fonds à frais de sortie dégressifs, dont les commissions de suivi se situaient à 0,5 %. Mais cette tendance s’est inversée, au grand dam de CI qui essaie de toujours réduire ses frais de gestion. Selon Bill Holland, le marché des fonds communs au pays semble avoir fixé à 2 % le plafond des frais de gestion exigibles. Passé ce niveau, même les fonds les plus performants cessent d’attirer les investisseurs.

Dans un autre ordre d’idées, Bill Holland anticipe une bonne saison des REER cette année. Les bas taux d’intérêts inciteront les Canadiens à bonifierleurs cotisations. Contrairement à l’an dernier, il croit que les investisseurs opteront davantage pour des fonds domestiques plutôt qu’à contenu étranger. La flambée du dollar canadien a eu un effet négatif sur le rendement de nombreux fonds détenant des actifs étrangers, même si leur performance nominale a été digne de mention, explique-t-il.

Les fonds équilibrés devraient avoir la cote, car les investisseurs continueront de rechercher la diversification de leurs actifs, tout en se protégeant contre les variations de taux de change.