Les deux clés d’une retraite réussie

Par Fabrice Tremblay | 11 juillet 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La grande majorité des retraités québécois qui font affaires avec un conseiller financier sont confiants par rapport à leur épargne retraite. C’est l’une des conclusions qui ressortent du Rapport TD Waterhouse sur les Canadiens et la retraite de 2011. Les résultats de ce sondage confirment également que demeurer actifs aide les retraités à bien vivre la transition depuis le monde du travail.

Quelque 72 % des retraités québécois ont recours aux services d’un conseiller financier pour gérer leurs épargnes et placements, selon les résultats du sondage de TD Waterhouse. Parmi les répondants qui consultent un conseiller, 82 % considèrent que leur portefeuille financier pour la retraite correspond à leurs besoins ou encore les dépasse. Le choix d’un bon conseiller apparaît donc comme un aspect important pour anticiper positivement les années de retraite. À ce titre, les compétences financières ne sont pas les seules à prendre en considération, rappelle Richard La Ferrière, chef de région chez TD Waterhouse. « En matière d’argent, les émotions sont parfois très vives. Lorsque vous chercherez le bon conseiller, je recommande que ce soit une personne en mesure d’évaluer votre situation, tant sur le plan des émotions que des finances », dit à ses clients M. La Ferrière.

Des dépenses imprévues Parmi l’ensemble des retraités québécois, 66 % disent avoir correctement prévu les dépenses qu’ils auraient à la retraite. Cependant, un cinquième des retraités affirment qu’ils dépensent plus que prévu. Ces dépenses supplémentaires proviennent principalement des dépenses de la vie courante (60 %), des soins médicaux et de santé (47 %) et des impôts (36 %). Plus d’un tiers (34 %) dépensent aussi plus que prévu pour les activités de loisir.

Pas qu’une question d’argent Plusieurs nouveaux retraités choisissent de garder un rythme de vie actif, parfois en faisant du bénévolat. Le sondage de TD Waterhouse révèle d’ailleurs que pour 36 % des retraités l’aspect le plus difficile de la transition vers la vie de retraite est de ne plus se définir en fonction de sa carrière. Un quart des répondants choisissent de maintenir une activité de bénévolat ou de travail. Ces personnes font du bénévolat (14 %), ont un travail à temps partiel (5 %), font de la consultation (4 %) ou démarre une petite entreprise (2 %). « Nos discussions avec les retraités révèlent qu’il ne s’agit pas strictement d’une question d’argent, souligne M. La Ferrière. Je suis quand même persuadé que de solides assises financières donnent la liberté de faire les choses qui donnent un sens et de l’équilibre à sa vie », ajoute-t-il.

Le sondage a été mené en ligne par la firme Environics Research pour le compte de TD Waterhouse. Quelque 1 006 retraités âgés de 55 à 70 ans ont répondu au sondage, dont 230 proviennent du Québec.

Fabrice Tremblay