Les épargnants encore dans le noir avec le CELI

Par Ronald McKenzie | 9 novembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Même si les CELI ont presque trois ans d’existence, vous devrez continuer de déployer des efforts pour les faire connaître à vos clients.

En effet, un sondage de BMO Banque de Montréal mené le mois dernier indique que, malgré le fait que 44 % des Canadiens ont actuellement un CELI :

* Plus du tiers (37 %) des participants ignorent complètement quels placements sont admissibles, une proportion inchangée par rapport au sondage de 2010.

* À peine plus de la moitié des répondants (52 %) savent que l’argent comptant est admissible dans un CELI (hausse de 7 % par rapport à 2010).

* Un tiers (32 %) des personnes interrogées sont au courant que les fonds d’investissement sont admissibles dans un CELI (+12 % par rapport à 2010), et elles sont aussi nombreuses (33 %) à savoir que les CPG sont admissibles, alors qu’elles étaient 26 % à le savoir en 2010.

L’étude révèle par ailleurs que :

* Les habitants de la Colombie-Britannique sont plus nombreux que ceux du Québec à dire qu’ils connaissent bien le CELI (respectivement 70 % et 53 %).

* Davantage d’hommes que de femmes ont déclaré connaître très bien le CELI (19 % contre 12 %).

* Les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus susceptibles d’avoir un CELI que celles qui ont moins de 55 ans (54 % contre 39 %). La même constatation s’applique à celles qui ont des enfants (48 % contre 36 %) et à celles qui ont fait des études universitaires (54 %).

En moyenne, les Canadiens versent 3700 $ dans leur CELI, laissant ainsi de côté de précieux droits de cotisation inutilisés.

« Malgré l’augmentation du nombre des titulaires et le bon niveau des cotisations, les principes de base du CELI ne sont toujours pas clairs pour les Canadiens », a commenté BMO Banque de Montréal.

Ronald McKenzie