Les fonds distincts, ces incompris

Par La rédaction | 25 janvier 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Près de neuf Canadiens âgés de 55 ans et plus sur 10 (87 %) aimeraient avoir un produit de placement offrant des garanties sur le capital et des perspectives de croissance, selon un sondage publié mardi par RBC Assurances.

Mais les deux tiers d’entre eux (60 %) ne savent pas que c’est possible grâce aux fonds distincts, indique l’institution financière. Seule une petite minorité (17 %) songe à cette solution dans le cadre du plan de retraite.

« MÉCONNAISSANCE ET INCOMPRÉHENSION »

« Les fonds distincts peuvent jouer un rôle important dans un portefeuille de placement en procurant des avantages uniques qu’on ne trouve pas dans les autres produits de placement. Ils offrent le potentiel de croissance d’un fonds commun de placement et la sécurité d’un contrat d’assurance garantissant le capital à l’échéance ou au décès, ce qui permet aux investisseurs d’épargner en toute quiétude », soutient RBC.

Basé sur un jeu-questionnaire (voir l’encadré), le sondage dénote « une méconnaissance et une incompréhension généralisées des fonds distincts au Canada, observe dans un communiqué Jean Salvadore, directrice générale Assurance de patrimoine à RBC. Pourtant, ceux-ci peuvent être très avantageux pour les clients qui cherchent à faire fructifier et à protéger leur épargne, tout en s’assurant que leurs actifs seront transférés sans accroc à leurs bénéficiaires. »

Globalement, 80 % des répondants ont échoué à répondre au jeu-questionnaire. Cela prouve que la plupart des Canadiens ne connaissent pas les rudiments des fonds distincts, « ce qui peut nuire à la diversification de leurs portefeuilles de placement », souligne RBC.

Ainsi, 83 % des sondés indiquent qu’ils accordent de l’importance à la planification successorale, mais 72 % d’entre eux ignorent que les fonds « offrent des avantages uniques en la matière, comme une exemption du processus d’homologation qui permet aux bénéficiaires de toucher l’argent rapidement, de façon discrète et à peu de frais ».

UNE QUESTION DE COÛT?

Pour expliquer cette méconnaissance, la RBC avance qu’il s’agit peut-être d’une question de coût. « Bien que 33 % des répondants affirmaient qu’ils ne verraient pas d’inconvénient à payer des frais plus élevés pour profiter de la protection supplémentaire d’un fonds distinct, 47 % n’étaient pas d’accord et 20 % étaient incertains », relève l’institution financière.

« Lorsqu’on souscrit un contrat de fonds distincts, on achète un produit de placement assorti de garanties contre les replis du marché. Par exemple, outre l’exemption au processus d’homologation, le capital-décès est parfois garanti à 100 %, ce qui permet de préserver vos actifs pour vos proches. Pour bon nombre de clients, selon leur appétit pour le risque et leurs objectifs de placement, ces avantages compensent le coût d’un fond distinct », conclut Jean Salvadore.

Le sondage a été mené en ligne par Ipsos du 14 au 17 novembre dernier auprès de 1 002 Canadiens de 55 ans et plus dont le revenu annuel du ménage était de 100 000 dollars et plus. Dans ce cas, les résultats sont précis à ±3,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport aux résultats que l’on aurait obtenus si tous les 55 ans et plus dans cette catégorie de revenus avaient été sondés.

Le jeu-questionnaire de RBC Assurances

  • On peut investir dans un fonds distinct pour seulement 50 dollars par mois.

    Vrai. La plupart des Canadiens (72 %) ignorent qu’un tel fonds ne nécessite pas une cotisation mensuelle importante.

  • Il faut avoir 65 ans pour y investir.

    Faux. Seuls 39 % des sondés savent qu’ils n’ont pas besoin d’avoir cet âge.

  • L’argent qui y est placé est bloqué.

    Faux. Quelque 67 % des répondants ne savent pas que les fonds sont accessibles en tout temps, moyennant des frais.

  • On peut détenir des fonds distincts dans des comptes enregistrés (CELI, REER, etc.) et non enregistrés.

    Vrai. Au total, 59 % des Canadiens ignorent que ceux-ci offrent une telle souplesse.

  • Il faut consulter un conseiller autorisé en assurance vie pour souscrire un contrat de fonds distinct.

    Vrai. Seuls 16 % des sondés ont trouvé la bonne réponse.

Source : RBC Assurances.

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