Les préretraités font fi de l’inflation

Par Ronald McKenzie | 17 mai 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Bien que l’inflation soit un facteur fondamental dans la planification des revenus de retraite, un grand nombre de préretraités canadiens n’en tiennent pas compte.

Selon un récent sondage de RBC, à peine 35 % des personnes interrogées ont déclaré avoir investi en tenant compte de l’augmentation des prix à la consommation. De cette proportion, ce sont les hommes qui ont été les plus enclins à le faire (37 %).

Et si l’inflation finit par éroder leur pouvoir d’achat, que feront les préretraités? À 70 %, ils ont affirmé qu’ils apporteraient « au besoin » des changements à leur mode de vie afin de s’ajuster. De ce pourcentage, plus de femmes ont déclaré qu’elles seraient prêtes à faire de tels changements (77 %).

Ces données amènent RBC à conclure que les préretraités « n’ont peut-être pas en place la meilleure stratégie » pour se prémunir contre l’inflation durant leurs vieux jours.

Pourtant, ils devraient en faire une priorité. En effet, les participants qui n’étaient pas encore à la retraite s’attendent à vivre jusqu’à 85 ou 90 ans. Près de la moitié d’entre eux (46 %) fondent cette prévision de longévité sur leurs antécédents familiaux, et 17 %, sur leur état de santé actuel.

Fait à noter, ils prévoient que, d’ici l’âge de 75 à 80 ans, leur mode de vie actuel changera en raison de problèmes de santé ou d’invalidité, « ce qui se traduira par une période d’environ dix ans durant laquelle ils pourraient devenir plus dépendants d’autres personnes », constate RBC.

Enfin, les préretraités canadiens ont cité, comme moyens de financer leur retraite, les sources de revenus suivantes :

– REER ou FERR (90 %).

– Régimes de pension gouvernementaux et d’un employeur (84 % et 58 %, respectivement).

– Sécurité de la vieillesse (66 %).

– Prêt sur la valeur nette de leur propriété (56 %).

Ce sondage de RBC a été réalisé du 25 février au 7 mars 2011 auprès de 2 245 Canadiens de 50 ans ou plus dont le ménage dispose d’un actif d’au moins 100 000 $.

Ronald McKenzie