Les propriétaires de PME sont optimistes quant à l’avenir

25 septembre 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le ralentissement de l’économie et la crise mondiale du secteur financier n’inquiètent pas outre mesure les propriétaires de PME au pays. C’est ce qu’indique un sondage de la Banque Royale mené au début du mois d’août auprès de 1145 entrepreneurs.

L’étude révèle que plus de la moitié (57%) des propriétaires interrogés ont une vision optimiste de l’économie canadienne. En fait, 36% des participants sont optimistes et 21%, neutres. Près de la moitié des personnes sondées estiment que les six prochains mois seraient «propices à la croissance ou à l’expansion de leur entreprise», précise la Banque Royale.

Seulement 3% des entrepreneurs ayant des employés envisageraient de mettre du personnel à pied, 4% couperaient dans les heures de travail et 7% songeraient à diminuer les prix de leurs produits ou de leurs services.

On a beau être optimiste, il faut quand même faire preuve de réalisme. C’est ainsi que la majorité des propriétaires d’entreprise (52% ) disent avoir réduit les dépenses non nécessaires. Quelque 47% d’entre eux se sont assurés d’offrir une valeur ajoutée à leurs clients. Près du tiers cherchent des moyens de réduire leur consommation d’énergie et de carburant. Vingt-sept pour cent intensifient leurs efforts de marketing.

Si leurs ventes devaient doubler au cours de l’année, 76% des personnes interrogées seraient capables de répondre à la demande. À la question à savoir sur quels aspects ils entendent axer leurs efforts cette année, 51% des propriétaires de PME affirment qu’ils priorisent la fidélisation de leur clientèle actuelle et l’acquisition de nouveaux clients. Seize pour cent indiquent qu’ils entendent optimiser l’efficience de leurs opérations.

Sur le plan régional, les propriétaires de PME de l’Ontario (36 %), du Québec (26%) et des provinces de l’Atlantique (29%) sont plus susceptibles de décrire l’économie canadienne comme «traversant une période difficile». Dans les Prairies, sans surprise, ils ne sont que 17% à penser cela.