Accueil Breadcrumb caret Produits Breadcrumb caret Autre placements Breadcrumb caret Industrie Breadcrumb caret Nouvelles Les retraités canadiens se disent plutôt satisfaits de leur sort Mais la situation est moins rose pour ceux qui travaillent encore, révèle une étude. Par La rédaction | 27 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023 3 minutes de lecture Smiling senior couple enjoying themselves in winter forest Neuf retraités canadiens sur 10 (90 %) ayant épargné pour leurs vieux jours affirment avoir réussi à quitter le marché du travail à l’âge prévu, et 77 % d’entre eux jouissent des revenus qu’ils avaient espérés, selon un sondage publié hier par Tangerine. Menée en ligne par Angus Reid du 9 au 14 janvier auprès d’un échantillon de 2 010 retraités et travailleurs âgés de 18 ans ou plus, cette enquête d’opinion nationale s’est intéressée aux attentes de ces deux catégories de la population et à la perception qu’ils ont de leurs situations respectives. Départ à la retraite plus tardif Ainsi, tandis que plus des deux tiers (69 %) des retraités ont terminé leur carrière entre 55 et 64 ans, seuls 39 % des actifs d’aujourd’hui croient qu’ils pourront cesser de travailler dans cette fourchette d’âge. En outre, près d’un répondant sur 5 (18 %) prévoit travailler bien au-delà de 70 ans, et seuls 53 % des travailleurs interrogés pensent être en mesure de vivre la retraite qu’ils avaient imaginée. « Les résultats du sondage révèlent que la majorité des travailleurs canadiens actuels ne planifient pas prendre leur retraite aussi jeunes que la génération de leurs parents », confirme Silvio Stroescu, directeur général des produits d’épargne et de placement à Tangerine. L’influence des parents Autre motif d’inquiétude : alors que la moitié seulement des moins de 30 ans affirment avoir commencé à épargner pour leur retraite, une majorité d’entre eux (52 %) déclarent ne pas savoir combien d’argent ils devront mettre de côté pour leurs vieux jours. De plus, 59 % des répondants n’ayant pas commencé à épargner pour leur retraite indiquent qu’ils ne commenceront pas à le faire avant l’âge de 40 ans. Au total, 78 % des travailleurs canadiens, tous âges confondus, disent quand même avoir commencé à économiser pour assurer leur fin de vie. Parmi ceux qui ont commencé à le faire, 39 % précisent que les bonnes habitudes de gestion financière apprises de leurs parents constituent leur principal facteur de motivation. Des conseils de sagesse Interrogés sur le fait de savoir quels conseils les actuels retraités prodigueraient aux plus jeunes, près des trois quarts (73 %) d’entre eux leur recommanderaient « de faire en sorte que l’épargne ou les placements en vue de la retraite fassent partie intégrante de leur budget ». Par ailleurs, même si une majorité d’aînés semblent jouir de la retraite dont ils avaient rêvé, 57 % d’entre eux avouent regretter de ne pas avoir épargné plus tôt dans leur vie. Et chez ces derniers, les deux tiers (66 %) souhaiteraient avoir commencé à le faire alors qu’ils étaient dans la vingtaine. La raison? Près de la moitié des retraités (45 %) affirment que le coût de la vie est beaucoup plus élevé qu’ils ne l’avaient prévu, et 34 % indiquent qu’ils n’avaient pas réalisé combien d’argent était nécessaire pour leurs vieux jours. Quelle méthode d’épargne? Plus de la moitié des retraités (51 %) affirment que les régimes enregistrés d’épargne-retraite ont été le moyen le plus avantageux pour les aider à vivre durant leurs vieux jours, révèle le sondage. Après analyse de leurs économies et de leurs placements, 16 % d’entre eux croient aussi que l’instauration d’un programme d’épargne automatique leur aurait permis de mieux planifier cette phase de leur vie. À noter qu’aujourd’hui, seuls 10 % des travailleurs actifs en ont établi un. La rédaction vous recommande : REER : les Québécois ont atteint ou dépassé leur objectif en 2014 Plus de 40 % des Québécois n’ont pas épargné en 2014 REER : 64 % des cotisants entendent respecter la date limite La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo