Les robots-conseillers gèrent une somme astronomique

Par La rédaction | 4 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Andriy Popov / 123RF

Les actifs gérés par les robots-conseillers connaissent une croissance spectaculaire.

Les robots-conseillers devraient gérer 47 % d’actifs de plus en 2020, comparativement à l’an passé. En 2019, ces plateformes en ligne manipulaient 980,5 milliards de dollars américains dans le monde. Cette année, ces systèmes devraient gérer 1 400 milliards de dollars américains, selon des données compilées par LearnBonds.

Cette croissance s’explique par les frais relativement peu élevés des robots-conseillers, ainsi que par leur accessibilité. Il est possible d’y investir à partir de 10 $.

Le développement de ces plateformes est spectaculaire, puisqu’elles géraient 240 milliards de dollars américains en 2017, soit six fois moins que le chiffre attendu cette année.

Leur croissance ne s’arrêtera pas en si bon chemin, prévient LearnBonds. Ce secteur devrait connaître une progression moyenne de 21 % par an d’ici 2023, pour atteindre les 2,5 milliards de dollars d’actifs sous gestion.

Parallèlement, le nombre d’utilisateurs devrait tripler pour s’élever à 147 millions en 2023. Ce serait 11 fois plus qu’en 2017. On comptait à l’époque 13,1 millions d’utilisateurs. Ils sont 70,5 millions cette année.

SURTOUT AUX ÉTATS-UNIS

Le développement des robots-conseillers est particulièrement rapide aux États-Unis, lesquels représentent 75 % du marché mondial. Nos voisins du sud ont été les premiers à introduire ces plateformes automatisées.

Aux États-Unis, le segment le plus important est celui des robots-conseillers hybrides, qui donnent accès à une plateforme ainsi qu’à des conseillers humains en mesure de répondre aux questions des utilisateurs. Cette possibilité est venue d’une demande des clients confrontés à des investissements complexes.

La Chine est au deuxième rang mondial sur ce marché, avec un actif géré de 300 milliards de dollars américains. Le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Canada suivent, alors qu’on prévoit un total cumulé de 45 milliards de dollars américains cette année.

La rédaction