Les sociétés de capital-risque canadiennes apprécient le Canada

21 juillet 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(21-07-2006)Parce qu’elles trouvent suffisamment d’occasions d’affaires au pays, 58% des sociétés canadiennes de capital de risque préfèrent investir ici plutôt qu’à l’étranger, révèle le sondage Global Venture Capital Survey 2006 de la firme Deloitte.

Par comparaison, elles sont 47% aux États-Unis et 44 % dans le monde entier à demeurer chez elles.

Les «restrictions contractuelles» et les «restrictions légales» sont les autres principales raisons qui incitent les capital-risqueurs à ne pas s’éloigner du Canada. Et puis, même en restant au pays, les sociétés de capital de risque touchent à l’étranger. En effet, près de la moitié(48%)d’entre elles investissent dans des entreprises canadiennes qui exercent d’importantes activités à l’extérieur du pays, aux États-Unis bien sûr(R&D, ingénierie et fabrication), mais aussi en Inde(R&D, fabrication)et en Chine(ingénierie).

Quant aux sociétés canadiennes de capital de risque qui prévoient investir à l’extérieur du pays, les États-Unis(27%), suivis de la Chine(23%)et du Royaume-Uni(20%), sont les trois pôles d’investissement les plus souvent cités dans le sondage. La «grande qualité des occasions» et «l’accès à des entrepreneurs de qualité» étaient mentionnées par les deux tiers des participants comme les principales raisons qui les pousseraient à investir aux États-Unis.

Celles qui se montrent intéressées par la Chine soulignent l’émergence d’un environnement entrepreneurial dans des lieux non traditionnels, l’accès à des marchés étrangers et la grande qualité des occasions comme étant des incitatifs favorables à l’investissement.

Qu’elles optent pour l’investissement au Canada ou à l’étranger, les sociétés canadiennes de capital de risque continuent de se concentrer sur les secteurs technologiques, dans les domaines des logiciels, des communications et de la réseautique, notamment.

Lorsque Deloitte leur a demandé de frotter leur boule de cristal, elles ont dit que trois secteurs seront porteurs d’avenirau cours des cinq prochaines années : les technologies relatives à l’environnement et à l’énergie propre(éolienne, marémotrice et solaire), les services de soins de santé et la consommation.

Deloitte se réjouit de voir la consommation figurer parmi les secteurs prometteurs. Selon elle, cela indique que l’économie canadienne a la capacité d’accroître le revenu disponible et le pouvoir d’achat des consommateurs.

Pour lire l’analyse de Deloitte, cliquez ici:

http://www.deloitte.com/dtt/press_release/0,1014,sid%253D3756%2526cid%253D124338,00.html