Les ventes de fonds communs en voie de diminuer aux États-Unis

16 janvier 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Selon une étude menée par la firme Financial Research Corporation (FRC), les ventes de fonds communs aux États-Unis devraient diminuer sensiblement d’ici 2012, rapporte Advisor.ca.

Les données de la FRC indiquent que les fonds communs perdent du terrain vis-à-vis des fonds négociés en Bourse, des fonds de couverture et des portefeuilles gérés. Actuellement, les fonds communs représentent 47 % de tout le marché des produits financiers au sud de la frontière. En 2012, ils ne pourraient plus constituer que 35 % de la manne.

Afin d’actualiser ces données, Advisor.ca souligne que les Américains sont beaucoup plus familiers que les Canadiens avec les produits qui concurrencent les fonds communs. On ne peut donc pas transposer ici les résultats d’une étude réalisée là-bas.

Quand même, certaines données sont révélatrices. Ainsi, les ventes nettes de fonds négociés en Bourse devraient progresser 17,1 % par année pour chacune des quatre prochaines années. Celles des fonds de couverture, de 16,8%. Quant aux fonds communs, ils devront se contenter de ventes nettes en hausse annuelle de 1,9 % seulement.

L’étude de la FRC indique par ailleurs que le nombre de conseillers indépendants est passé de 77000 en 2004 à 145000 aujourd’hui. Ces représentants continueront de vendre massivement des fonds communs, leur principal produit de commerce. Selon la FRC, les conseillers indépendants gèrent actuellement des actifs de 468 milliards de dollars en fonds communs. Ce montant pourrait bondir à 800 milliards en 2012.

Ici encore, Advisor.ca apporte des nuances. Au Canada, on dit qu’un représentant ou un cabinet sont indépendants s’ils ne sont pas rattachés à une grande banque à charte. Or, aux États-Unis, de nombreuses firmes indépendantes sont beaucoup plus importantes que la plupart des filiales bancaires qui vendent des fonds communs. Cependant, les firmes indépendantes sont, en moyenne, plus petites que les cinq plus grandes maisons de courtage.