L’innovation technologique dans la mire de l’ACFM

Par La rédaction | 18 novembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Daniil Peshkov / 123RF

L’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM ou MFDA en anglais) a récemment publié son rapport annuel couvrant l’année fiscale 2019. Pendant cette année-là, ses interventions ont beaucoup touché les questions technologiques, avec, du côté lumineux, le potentiel d’innovation et du côté sombre, le cyberrisque.

Le PDG Mark T. Gordon souligne que les membres de l’ACFM travaillent à implanter des innovations technologiques pour faciliter la distribution de nouveaux produits, comme des fonds négociés en Bourse, et offrir des services électroniques de signatures, de rapports, d’accueil et de conseil.

« Nous comprenons que l’ACFM a un rôle à jouer pour assurer que les innovations et les nouvelles technologies soient adoptées d’une manière qui respecte les exigences réglementaires et protège les investisseurs », écrit-il dans son message d’entrée. 

L’ACFM a d’ailleurs débuté une révision de ses exigences réglementaires afin de vérifier si elles sont assez flexibles pour permettre l’émergence de nouveaux modèles d’affaires. Elle demande aussi à ses membres de collaborer avec elle de manière proactive lorsqu’ils veulent implanter une innovation technologique, afin d’en évaluer les effets en amont. 

RISQUES DE SÉCURITÉ

Les nouvelles technologies ouvrent aussi la porte à de nouveaux risques de sécurité. En 2019, l’ACFM a poursuivi son programme d’évaluation de la cybersécurité auprès de ses membres. Avec l’aide de consultants externes, les membres qui le souhaitent peuvent faire évaluer en profondeur leur cyberrisque et les contrôles internes instaurés pour les prévenir ou les mitiger. Ils reçoivent un rapport complet et personnalisé de cet audit, qui pourra les guider dans leur approche de la cybersécurité. 

AIDER LES CLIENTS VULNÉRABLES

Par ailleurs, les consultations menées par l’ACFM en 2019 montrent que les membres réclament de l’aide pour apprendre à bien agir auprès de leurs clients vulnérables, notamment les personnes âgées, qui pourraient potentiellement être victimes d’abus financiers. Ils cherchent notamment à s’assurer que les règles prévoient la possibilité de geler une transaction s’il y a un doute raisonnable que cette demande est liée à de la maltraitance financière. En 2019, l’ACFM tiendra sont troisième sommet sur les personnes âgées, afin d’aider les membres à servir cette clientèle et à la protéger. 

Certains autres dossiers continueront de retenir l’attention de l’ACFM dans l’année qui vient, comme le risque de conflit d’intérêts liés au produits ou activités promotionnels des manufacturiers de fonds communs ou encore la transparence des frais.

La rédaction