Norshield : sanction dévoilée pour Yves Tardif

6 mai 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le 29 avril dernier, la Cour du Québec (district de Longueuil) a imposé des amendes totalisant 104 000 $ à Yves Tardif, soit deux fois l’amende minimale prescrite par la Loi sur les valeurs mobilières.

Yves Tardif avait plaidé coupable en janvier 2011 à toutes les accusations portées contre lui, à savoir 7 chefs pour exercice illégal de l’activité de courtier, 7 chefs pour aide au placement illégal et 2 chefs pour avoir fourni des informations fausses ou trompeuses à propos d’une opération sur des titres.

Rappelons qu’en mars 2010, l’AMF a intenté 11 poursuites associées à la vente illégale de véhicules de placement liés à Norshield. Jusqu’à présent, cinq individus ont été reconnus coupables (Éric Couture, Christophe Balayer, William Marston, Francesco Iacono et Yves Tardif) et des amendes totalisant 196 500 $ ont été imposées.

Le scandale Norshield a éclaté en juin 2005, trois mois avant l’affaire Norbourg. Des investisseurs qui réclamaient le rachat de leurs titres n’ont pu récupérer leur argent et ont porté plainte. Une cinquantaine de particuliers, de sociétés et d’institutions ont perdu des millions de dollars dans cette saga.

L’Industrielle Alliance, la Caisse de retraite de la Ville de Sherbrooke et la Fondation Chagnon, notamment, ont vu leurs placements se chiffrant à 210 millions de dollars s’envoler en fumée.

Dans un autre ordre d’idées, Yves Tardif avait également écopé en avril 2010 d’amendes totalisant la somme de 453 000 $ pour des infractions similaires liées au dossier Mount Real.