Pleine croissance pour les actions du BRIC

19 novembre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En entrevue à l’agence Bloomberg, Mark Mobius a indiqué que les actions inscrites aux Bourses des pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) présentaient encore un fort potentiel à la hausse.

Le grand patron de la firme Gestion d’actifs Templeton estime qu’elles pourraient s’apprécier de 30% à 40% au cours des trois ou quatre prochaines années, même si plusieurs titres ont déjà connu une poussée de plus de 100% en 2009.

Mark Mobius a souligné que les pays du BRIC génèrent une richesse économique supérieure à celle des pays de l’Ouest et que leurs gouvernements sont moins endettés. Cela crée un contexte favorable à l’amélioration des profits des entreprises installées là-bas, d’où les possibilités de croissance des cours boursiers. Le gestionnaire a signalé qu’il augmentait actuellement ses positions dans tous les pays émergents, spécialement ceux du BRIC. Il a invité les investisseurs à faire de même lorsque les marchés se corrigeront.

Il faut dire que ceux qui ont investi dans le fonds BRIC de Templeton depuis son lancement en août 2005 doivent se frotter les mains. En effet, le fonds a produit jusqu’ici un rendement annuel moyen de 13,2%. La performance sur un an se chiffre à 50,8%. Depuis le début de novembre, le fonds a progressé de 4,7%.

Une optionpossible: les FNBAu Canada, les adeptes de plus en plus nombreux des fonds négociés en Bourse peuvent se procurer le fonds Claymore BRIC ETF, dont les parts s’échangent à la Bourse de Toronto (CBQ.TO). Depuis le début de l’année, le prix de la part est passé d’un creux de 14,50$ à un sommet de 30,86$ (atteint mardi dernier), pour un gain remarquable de 113%.

Mark Mobius n’est pas le seul à croire aux vertus du BRIC.

En tournée de conférences auprès des représentants en fonds communs, Maxime Lemieux a indiqué au début de la semaine que les pays du BRIC sont les locomotives de la croissance mondiale. Au sortir de la crise, ils ont relancé leurs gigantesques programmes d’infrastructures. «Vous devriez voir comment ça se passe en Chine et en Inde. Est-ce que ce sera éternel? Non. Mais d’ici les trois prochaines années, ce sera comme de 2002 à 2008», a précisé le gestionnaire principal du fonds Fidelity Frontière Nord.

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