RBC et BMO sous l’œil des autorités américaines

24 novembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les divisions et les filiales américaines de la Banque Royale (RBC) et de la Banque de Montréal devront passer le test annuel de résistance bancaire (stress test), rapporte le quotidien The Globe and Mail.

Imposé par les autorités monétaires aux États-Unis, ce test mesure la capacité financière des banques dont les actifs dépassent 50 milliards de dollars à faire face à une crise économique.

Les unités d’affaires américaines de RBC et de BMO font partie de la liste d’une trentaine d’institutions qui devront se soumettre à ce test. On y retrouve Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley et bien d’autres. Parmi les épreuves figure la résistance du bilan aux scénarios les plus pessimistes, incluant une profonde récession en Europe et taux de chômage américain qui dépasse 13 % en 2012.

RBC est présente aux États-Unis par le truchement d’une dizaine de divisions et de filiales, dont RBC Bancorporation et RBC Alternative Asset Management. Pour sa part, BMO Harris Bank est le porte-étendard de BMO chez nos voisins du sud.

Avec quelque 1 300 succursales, c’est la Banque Toronto-Dominion qui est la plus présente aux États-Unis. Toutefois, elle n’aura pas à passer de test de résistance avant 2015, car elle est régie par une loi différente adoptée avant celle qui encadre les activités américaines de RBC et de BMO.