Résilient, le marché immobilier canadien

16 novembre 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le marché immobilier canadien est résilient. C’est ce qu’estime la Direction économique de BMO Marchés des capitaux, qui publiait hier un commentaire sur les données de l’activité de revente des maisons au pays pour le mois d’octobre.

Il en ressort notamment que l’Ouest canadien, Toronto et Montréal ont enregistré le mois dernier des augmentations de variations saisonnières, avec une forte pointe à Regina, qui se classe en tête de la croissance des ventes (+28 % par rapport à l’an dernier).

À Toronto, il s’est vendu 14,3 % plus de biens immobiliers que l’an dernier. Les ventes et les prix des appartements en copropriété ont en outre dépassé ceux des maisons unifamiliales au cours de la dernière année, indique Robert Kavcic, économiste, BMO Marchés des capitaux. Elles ont affiché respectivement une croissance annuelle de 19 % et de 9 %. « Globalement, l’Ontario demeure un marché relativement tendu, les ratios ventes/nouvelles inscriptions se situant au dessus des normes historiques à 57,4 pour cent. »

Selon Robert Kavic, les ventes et les prix tendront à demeurer assez stables dans les 12 prochains mois. « Les faibles taux hypothécaires compensent la diminution du niveau de confiance des consommateurs et la stabilisation de la croissance de l’emploi. »

« Ces chiffres démontrent que le marché immobilier canadien demeure résilient et offre des occasions pour les acheteurs éventuels, poursuit Katie Archdekin, chef, Produits hypothécaires, BMO Banque de Montréal. Cela étant dit, les Canadiens qui cherchent à acheter ou à vendre une maison doivent faire preuve de réalisme par rapport à ce qu’ils peuvent se permettre financièrement.»

L’institution recommande donc de tester son budget en recourant à un paiement hypothécaire basé sur un taux d’intérêt plus élevé pour éviter des surprises advenant le cas où les conditions du marché changeraient.