Retraite : les séjours à l’étranger sont perçus différemment selon le sexe

7 octobre 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les hommes et les femmes ont des points de vue très différents en ce qui concerne leur désir de séjourner à l’étranger, révèle un sondage de TD Waterhouse.

Ainsi, 52% des hommes ont dit vouloir passer au moins un mois par année à l’étranger lorsqu’ils seront à la retraite. Seulement 37% de femmes souhaitent le faire.

Par ailleurs, 91% des femmes estiment ne pas avoir les moyens de vivre à l’extérieur du Canada par rapport à 77% des hommes. Plus de 80% des femmes s’inquiètent de leur sécurité et du taux de criminalité dans les pays étrangers par rapport à 72% des hommes.

Moins d’un participant sur cinq prévoit vivre à l’extérieur du Canada plus de trois mois par année, et seulement 16% planifient acheter une résidence à l’étranger. Leurs projets sont comparables à des vacances prolongées plutôt qu’à un déménagement à long terme.

Les hommes et les femmes se rejoignent sur un point: l’importance d’obtenir des soins de santé de qualité. L’étude de la TD montre que les deux groupes partagent des opinions semblables à ce sujet. Pour 94% des personnes sondées, l’accès aux soins de santé est le facteur qui pèse le plus dans leur décision de séjourner chaque année à l’étranger (72% considèrent que c’est un facteur très important et 22%, un facteur assez important). Les inquiétudes relatives à la qualité des soins de santé à l’extérieur du Canada viennent ensuite (53% considèrent que c’est un facteur très important et 31%, un facteur assez important).

Fait à noter, seulement le quart des participants indiquent qu’ils ont pris le temps d’examiner, seul ou avec un conseiller, les répercussions financières ou fiscales liées au fait de séjourner à l’étranger.

«Compte tenu de nos hivers, il est tout naturel que de nombreux Canadiens veuillent passer du temps à l’étranger à la retraite. Pourtant, très peu ont discuté des répercussions avec un conseiller financier. Par exemple, des Canadiens limitent la durée de leurs séjours annuels à l’étranger par crainte de perdre leur régime de soins de santé, alors qu’il existe peut-être des solutions leur offrant une protection suffisante à l’extérieur du pays, leur permettant ainsi de demeurer plus longtemps à l’étranger sans se faire de soucis», a souligné TD Waterhouse.