S&P 500 : il est temps de passer à la caisse

1 mai 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(01-05-2007)L’indice phare des action américaines, le S&P 500, a produit des gains appréciables depuis son creux de juillet 2006 et il serait prudent de passerà la caisse, écrit Don Vialoux dans le Financial Post.

L’analyste technique indépendant calcule que le S&P 500 a rapporté 22 % durant cette période, sans compter les dividendes. Or, cette progression risque de ne pas durer pour des raisons historiques et techniques.

Depuis les 10 dernières années, dit-il, la saison profitable pour le S&P 500 s’est étendue de septembre à avril. En effet, neuf fois sur dix au cours de cette période l’indice a produit des gains de 9 % en moyenne. Le mois de janvier à avril sont particulièrement actifs aux États-Unis. En effet, les dirigeants d’entreprises touchent leur bonis de performance de l’année précédente et les contribuables, leur remboursement d’impôt. Une proportion notable de cet argent se retrouve sur les marchés boursiers, ce qui a pour effet de stimuler les cours.

Or, une fois ces investissements complétés, l’activité diminue. Les Américains entrent alors dans une saison creuse de la Bourse, qui va de mai à septembre. Don Vialoux estime que, au cours des 10 dernières années, le S&P 500 a reculé cinq fois sur 10 au cours de cette période. La perte moyenne est de 2,6 %.

Depuis deux semaines, constate Don Vialoux, plusieurs titres du S&P 500 ont perdu du terrain après avoir publié des résultats mitigés au terme du 1er trimestre de 2007. L’élan boursier commenceà faiblir. La résistance que l’expert place à 1528 points sera difficile à franchir. Ses indicateurs de moment(indice de force relative MACD)sont en position surachetée, prélude à une possible descente à court terme.

Il croit que les nouvelles ne seront pas joyeuses pour ce qui est des profits des entreprises pour le prochain trimestre, ce qui augure mal habituellement pour le S&P 500. Cependant, une vague de privatisations pourrait faire contrepoids à la baisse des cours.

Il conseille aux investisseurs de liquider leurs positions à la prochaine « faiblesse technique ».