Talents techno : la nouvelle priorité du recrutement

L’industrie des services financiers doit faire preuve de volontarisme pour résorber le manque de main-d’œuvre compétente en technologie.

La pénurie de travailleurs frappe de nombreux secteurs d’activité, et les firmes de services financiers ne font pas exception.

Le manque de main-d’œuvre qualifiée est de plus en plus criant, et il l’est encore plus en ce qui concerne la main-d’œuvre formée en technologie, relève Financial Planning.

Les cabinets de conseils financiers doivent pouvoir faire reposer leur activité sur des technologies performantes, et pour cela, ils doivent s’appuyer sur du personnel qualifié.

Or, ce personnel est recherché non seulement par les autres firmes de conseils financiers, mais aussi dans l’ensemble de l’économie. Toutes les industries s’appuient désormais sur la technologie dans leurs opérations. La concurrence pour attirer les talents n’est plus seulement entre firmes de conseils financiers de la même région : la compétition est vive entre toutes les entreprises de tous les secteurs, sans restriction géographique. Bien sûr, tous les travailleurs disposant de compétences technologiques ne vont pas travailler chez Google et Apple, mais la concurrence n’en est pas moins très relevée.

La pénurie de compétences technologiques s’intensifie dans un contexte où quatre sociétés de conseil financier sur cinq prévoient d’augmenter leurs ressources technologiques au cours des deux prochaines années, selon une enquête citée par Financial Planning.

Mais comment feront ces firmes pour développer leurs technologies si elles ne sont pas capables d’attirer les talents disposant des talents appropriés ?

C’est pourquoi l’heure est venue d’allouer les ressources nécessaires à l’attraction et à la fidélisation de tels collaborateurs. Cela passe par une rémunération plus compétitive, des politiques de travail à distance plus souples, mais aussi par une implication directe de la direction dans les projets technologiques. Il ne s’agit plus d’un choix, mais d’une nécessité.