Transparency International demande une plus grande gouvernance des systèmes financiers

12 novembre 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Journaliste: Saskia Ouaknine

«La présente crise financière, sans précédent depuis la grande dépression, met en évidence le manque flagrant de transparence quant aux fonds de couverture». C’est par ces mots qu’Huguette Labelle, présidente de l’organisme Transparency International, a entamé son allocution prononcée le 5 novembre devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).

C’est avec cet objectif en tête que Transparency International a déposé à l’intention des dirigeants du G20, qui se réunissent cette semaine à Washington, une résolution en sept points qui fait appel «à une plus grande responsabilité des leaders gouvernementaux, et particulièrement une plus grande transparence pour rétablir la confiance [dans le système financier]», indique Mme Labelle.

Ces principes ne trouveront concrètement résonance, selon l’intervenante, que dans l’adoption d’un cadre de supervision des institutions financières et d’établissement d’une gestion transparente des avoirs. La présidente de Transparency International résume son intervention en posant l’adéquation directe entre de saines normes de gouvernance et la confiance des investisseurs, des consommateurs et des agences de réglementation. La crise des marchés boursiers mondiaux et les cas de contamination des aliments mettent en lumière, juge Mme Labelle, les lacunes dans le respect et la mise en œuvre des normes actuelles.