Un faux courtier risque la prison

Par Ronald McKenzie | 14 décembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’Autorité des marchés financiers (AMF) poursuit le pseudo-conseiller Hershey Rosen, devant la Cour du Québec. Elle réclame des amendes totalisant 810 000 $ de même qu’une peine d’emprisonnement.

À 11 reprises, Hershey Rosen aurait procédé à des placements illégaux et aurait illégalement exercé la profession de courtier en valeurs. En outre, l’AMF lui reproche d’avoir, à trois reprises, fourni de l’information fausse ou trompeuse sur des titres, en mentionnant à certains investisseurs que leurs placements étaient garantis. En tout, 25 chefs pèsent contre lui.

Six investisseurs auraient placé une somme approximative de 829 000 $ auprès d’Hershey Rosen au moyen de chèques émis au nom personnel de cet individu ou de son entreprise Conseillers Brydere/Brydere Advisers, dans l’espérance d’un rendement pouvant atteindre 24 % par année.

Les amendes réclamées représentent 10 fois le montant minimal fixé par la loi. L’AMF demande une peine sévère pour des motifs de « gravité objective et subjective », notamment de dissuasion générale, d’exemplarité, et de protection des investisseurs. Dans la fixation des peines réclamées, dont l’emprisonnement, l’AMF a également considéré que Rosen était « l’âme dirigeante de ce stratagème » et, pour la moitié des chefs d’accusation portés, elle a considéré le détournement de fonds à titre de facteur aggravant.

Ronald McKenzie