Une fin d’année sous le signe de la stabilisation (EN FRANÇAIS)

23 avril 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Pattanaphong Khaunkaew / 123RF

Elle a commencé en Chine avec le succès relatif du stimulus des autorités, et devrait profiter à d’autres marchés financiers, dit Luc de la Durantaye, chef des placements et stratège pour Gestion d’actifs CIBC.

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« Depuis la reprise des marchés au premier trimestre, certaines occasions devraient rester intéressantes pour le reste de l’année mais il faut être un peu plus sélectif. On assiste aux premiers balbutiements d’une stabilisation de l’environnement économique, notamment en Chine, ce qui devrait générer des rendements intéressants dans ce pays et aussi dans les matières premières », dit Luc de la Durantaye.

Le pétrole et le cuivre ont d’ailleurs vu leurs prix s’apprécier, note l’expert. C’est selon lui un signe que le stimulus mis en place par les autorités chinoises commence à faire effet. Et l’incidence se ressentira bien au-delà des frontières de l’Empire du milieu.

« Le marché canadien n’est pas très dispendieux du point de vue de l’évaluation, et si on assiste à un redressement de l’économie mondiale qui commence en Chine, ça pourrait profiter à un pays comme le Canada qui a une surpondération en matières premières », dit Luc de la Durantaye.

En revanche, l’Europe reste à éviter, selon lui.

« Il y a encore peu de signes de stabilisation de la croissance. Bien que plusieurs marchés aient une évaluation attrayante, la croissance n’est pas encore au rendez-vous, et des risques politiques demeurent. Le Brexit s’éternise, et l’Italie est en récession, donc exposée à des soubresauts politiques. En fin de compte, l’Europe est encore un grand point d’interrogation », poursuit l’expert.

Quant aux marchés américains, bien qu’encore chers selon lui, ils devraient poursuivre leur croissance à un rythme modeste mais sûr.

« L’activité économique va ralentir dans les douze prochains mois. On s’inquiète notamment d’une nouvelle réglementation de certains secteurs comme les technologies, qui pourrait créer des problèmes pour plusieurs grandes entreprises américaines. Dans l’ensemble, le second semestre 2019 devrait apporter des rendements un peu plus modestes qu’en début d’année, mais tout de même positifs compte tenu que les banques centrales restent sur la ligne de touche et que la stabilisation économique devrait se poursuivre au cours de l’année. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.