Vitalité économique : Québec rafle la 4e place

14 décembre 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

(14-12-2006)Selon le Conference Board du Canada, la région de Québec a décroché la 4e place pour ce qui est de la vitalité économique en 2005.

Le Conference Board a sélectionné 20 villes du Canada et du nord-est des États-Unis et a mesuré leur performance économique en analysant 12 indicateurs: création d’emplois, croissance du revenu personnel disponible par habitant, taux de chômage, croissance du PIB par habitant, taux d’activité de la population, croissance de la population, etc.

La première place est revenue à Calgary, suivie d’Edmonton et de Vancouver. La région de Québec a raflé le 4e rang, coiffant Montréal, Ottawa, Toronto, Buffalo et Hartford au fil d’arrivée.

Avec ses 15 000 nouveaux emplois en 2005, une augmentation de près de 4 % de l’emploi total, la région de Québec a décroché, pour cet indicateur, la tête du palmarès des 20 agglomérations avec une nette avance sur Vancouver(2,5 %)et Toronto(2,1 %). « C’est principalement la vigueur du secteur manufacturier, responsable à lui seul de la création de 7 000 nouveaux emplois, qui explique cette forte croissance », a indiqué le Conference Board.

L’organisme souligne également le potentiel de diversification économique de secteurs de pointe comme les sciences de la vie et les technologies appliquées. On attribue déjà à ces derniers 16 % des emplois totaux de la région alors que les trois quarts des 136 entreprises sous contrôle étranger présentes dans cette région génèrent à elles seules 14 000 emplois.

Par ailleurs, l’analyse du Conference Board met en relief la position enviable de Québec comme endroit pour implanter et exploiter une entreprise. La ville a offert une solide performance au chapitre de la main-d’œuvre(coûts inférieurs de 23 % par rapport aux villes américaines et de 3,3 % par rapport aux villes canadiennes), des frais de transport, des coûts d’électricité(inférieurs de 62 % par rapport aux villes américaines), des frais liés à la location d’espaces à bureaux et des coûts de financement.

Par contre, Québec devrait apporter des améliorations pour ce qui est de la productivité des travailleurs. En effet, la ville se classe à l’avant-dernier rang des régions canadiennes à ce chapitre. « La structure de l’économie régionale, axée sur l’administration publique etsur certains segments manufacturiers à faible valeur ajoutée, serait à l’origine de ce phénomène », note l’organisme.