Les marchés de capitaux, moteurs des revenus des banques en 2024

Par La rédaction | 21 mai 2024 | Dernière mise à jour le 17 mai 2024
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Cette année, les banques devraient encore profiter des revenus qu’elles tirent des marchés de capitaux, malgré plusieurs facteurs de risque.

Les étoiles sont alignées pour favoriser la croissance des revenus bancaires en provenance des marchés financiers.

La stabilisation de l’économie mondiale et la moindre volatilité offrent de bonnes perspectives de revenus pour les banques. De plus, le système bancaire repose sur des bases plus solides, alors que plusieurs faillites se sont produites aux États-Unis en 2023, rappelle une note de S&P Global Ratings.

Les revenus des marchés de capitaux apporteront donc encore une contribution importante aux revenus des banques cette année, prévoit la firme. « Aux États-Unis, nous nous attendons à ce que le secteur bancaire génère un rendement des capitaux propres d’environ 10 %, contre 11 % l’année dernière. Nos prévisions pour les banques européennes sont légèrement inférieures à ce niveau, mais elles soutiennent toujours nos notations. »

Ces revenus seront tirés par les marchés d’actions, alors que le négoce de titres à revenu fixe devrait connaître un recul comparativement à l’année passée. La reprise du marché des fusions et acquisitions pourrait également soutenir les revenus bancaires.

Toutefois, les banques doivent maintenir une certaine prudence avec cet afflux de revenus tirés des marchés de capitaux. En effet, ces revenus sont reliés à un niveau de risque plus élevé pour les banques que les revenus provenant de leurs activités de prêt.

En outre, certains risques externes sont aussi élevés, voire davantage, que l’an passé. Les principaux risques qui pèsent sur les marchés de capitaux proviennent des tensions géopolitiques, des conflits armés et de l’élection présidentielle à venir aux États-Unis, souligne S&P Global Ratings.

Par ailleurs, même si on assiste à une stabilisation des taux d’intérêt des banques centrales, et qu’on s’attend plutôt à une baisse progressive dans les mois à venir, l’augmentation des taux d’intérêt à long terme pourrait également être nuisible aux revenus bancaires tirés des marchés de capitaux, pointe la firme.

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La rédaction