D’ici 2007, les investisseurs institutionnels vont ouvrir la machine

14 septembre 2005 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(14-09-05)Le 7e rapport mondial sur l’investissement secondaire, publié parla firme-conseil Russell Investment Group, indique que, d’ici 2007, lesinvestisseurs institutionnels vont injecter du capital à «des niveauxsans précédent» dans les fonds de couverture, le capital-risqueprivé et l’immobilier.

En effet, les investisseursinstitutionnels d’Amérique du Nord prévoient que leurs fondsde couverture représenteront 9,1 % de leur portefeuille, comparativementà 7,7 % en 2005. «Des changements semblables devraient surveniren Europe, en Australie et au Japon», dit Russell Investment, puisquece type d’investissement devrait s’y accroître, respectivement,de 5,3 % à 7,2 %, de 6,2 % à 6,6 %, et de 8,1 % à 11,4%.

On explique cet attraitpour les fonds de couverture par «l’affaissement abrupt du marché»qui a débuté en 2000 et qui a duré trois ans. Les investisseursinstitutionnels, dit la firme-conseil, comptent sur les fonds de couverture«pour des rendements majeurs sans grande corrélation avec les classesd’actifs classiques».

Les allocations pour lecapital-risque privé devraient elles aussi atteindre de nouveaux sommets.Les hausses les plus importantes seront enregistrées en Europe et auJapon, des marchés traditionnellement moins enclins à favoriserce type d’investissement. Russell Investment estime que les institutionseuropéennes hausseront de 4,5 % à 6,1 % la part de leurs portefeuillesen capital-risque privé. Au Japon, les allocations devraient passer de2,4 % de l’actif total en 2005 à 4,5 % en 2007.

Malgré cette poussée,l’Europe et le Japon demeureront dans le sillage des États-Unis,où les investisseurs prévoient que l’investissement dansle capital-risque privé constituera 7,9 % du total de l’actif en2007.

Les placements immobiliersaugmenteront dans toutes les régions étudiées, sauf enAustralie. En Amérique du Nord, la proportion de l’actif institutionnelinvesti dans le béton et la brique progressera de 6,7 %, en 2005, à7,3 % en 2007. Du côté de l’Europe et du Japon, ces chiffresdevraient passer de 9,8 % à 10,5 %, et de 3,4 % à 6,1 %, respectivement.En Australie, ce pourcentage devrait connaître une légèrediminution, soit de 10,4 % à 9,9 %.

Publié tous les deuxans, le rapport mondial Russell Investment Group sur l’investissementsecondaire analyse les «solutions de rechange en matière d’investissement»que prévoient employer les institutions financières pour compléterles actifs classiques qu’elles détiennent dans leurs portefeuilles.