Les fonds communs des banques et des assureurs gagnent du terrain

Tel que le souligne Advisor.ca, citant une étude de Credo Consulting,les fonds communs des banques et des assureurs vie auraient la cote auprèsdes conseillers indépendants.

En effet, l’actif de ces fondsdans leurs portefeuilles aurait crû quatre fois plus rapidement, au coursdes deux dernières années, que celui des fonds indépendants.Ces résultats excluent les ventes conclues par les représentantsdes banques et des assureurs forcés de ne vendre que les produits deleur employeur.

Dans son étude, Credo Consultinga mesuré la productivité des représentants. Pour ce quiest des banques et des compagnies d’assurance, chaque représentantrapporte en moyenne 63 millions de dollars. Celui d’un fonds indépendant,seulement 49 millions de dollars.

Inconcevable il y a 5 ans àpeine, le succès des fonds des banques et des assureurs va obliger lesfirmes indépendantes à se poser des questions. L’engouementdes conseillers pour les fonds bancaires n’est-il que passager ? Peut-onoffrir des produits qui présentent les mêmes avantages ? Commentvaloriser le «branding» associé aux fonds indépendants?

Au cours des dernières années,les banques et les compagnies d’assurance ont mis sur pied de dynamiqueséquipes de vente qui mènent la vie dure aux firmes indépendantes,fait remarquer Credo Consulting. Ces dernières disposent toutefois d’unatout majeur, celui d’avoir une clientèle qui lui est fidèledepuis 10 ans en moyenne.

À terme, les fonds bancairesrisquent d’être victimes de leur présent succès, croitCredo Consulting, car s’installera le confort lié au prestige d’unemarque de commerce reconnue, et avec lui une certaine complaisance. Les firmesindépendantes seront alors bien positionnées pour reconquérirune clientèle avertie, sensible à la qualité du service.